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demande respectueuse pour mariage

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ancetrecom
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Bonjour,
La question de l'acte respectueux pour un mariage a déjà été évoquée dans ce forum mais n'ayant pas trouvé la réponse dont j'ai besoin, je la pose à nouveau en la contextualisant.
Ca se situe dans un milieu argenté. En 1864, un monsieur de 44 ans fait à sa mère (père décédé) la demande respectueuse de son conseil et de son consentement à son mariage avec une demoiselle de 35 ans. Il connaît bien sa future femme parce qu'ils ont fait un enfant ensemble 15 ans plus tôt qui sera reconnu au moment du mariage, et que sans doute, ils vivent ensemble, à l'étranger.
Quel est l'enjeu ici ? Pourquoi, le futur marié a-t-il besoin de l'accord de sa mère, ou plutôt pourquoi vaut-il mieux qu'il l'ait ? Une question d'héritage est-elle en jeu ?

Merci pour vos réponses.
femuse
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:roll: plein de cela sur Google, entre autre:

Les « actes respectueux »
Par Annie Lévy - (Extrait de GenAmi n° 26, décembre 2003)

S'ils avaient dépassé cet âge [25 ans & 21 ans] , les futurs époux pouvaient se marier sans avoir obtenu l'autorisation parentale, mais pas immédiatement :

ils étaient alors obligés, à défaut de l'accord de leurs parents, de leur "notifier leur projet de mariage", et cela par un acte notarié appelé "acte respectueux".

Le code civil détaillait la procédure à suivre.

L'acte respectueux devait être notifié par deux notaires, ou un seul notaire assisté de deux témoins. En cas de refus de consentement des parents, la demande devait être renouvelée deux fois, de mois en mois, avant que le mariage puisse avoir lieu.
Au-delà de 30 ans pour un fils et 25 pour une fille, un seul acte respectueux suffisait.
Un mois après le refus, le mariage pouvait avoir lieu sans le consentement des parents.
L'ensemble de ces mesures a été assoupli progressivement à partir de la fin de XIXe siècle, mais n'a totalement disparu qu'en 1933.

http://www.genami.org/culture/fr_actes-respectueux.php
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romana16
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Bonjour,
Comme vous dites, plein de cela sur Google ou sur le forum de Geneanet. Plein de cela, mais toujours la même chose, et pas vraiment de réponse à ma question. Pourquoi un homme de 44 ans, autonome sur le plan financier, et qui a quitté maman depuis bien longtemps, doit-il encore se soumettre à cette pratique ? Parce que ce n'est pas Madame mère qui a choisi la future ? Pour ne pas risquer d'être déshérité ? Quels pouvoirs des parents sur les enfants quel que soit l'âge de ceux-ci !

Bonne soirée
walioun
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Bonjour,

C'était une obligation légale, qui a perduré jusqu'au début du 20° siècle.

Même une personne divorcée, devait obtenir cette autorisation des parents, voir des grands parents en cas de remariage.

Un procès à eu lieu, sur ce même sujet, fin 1990 début 2000, car des parents refusaient le mariage de leur fils avec une asiatique. Je ne retrouve plus l'article qui était sur net et il me semble sur le Figaro !.
Cordialement

Henri

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walioun
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Cordialement

Henri

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zanzigirl
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Bonjour,

Parce que la société de l'époque considérait que les familles avaient "le droit de s'opposer aux alliances indésirables de leurs enfants" (à partir du bas de la page 73 de cet article):

http://www.persee.fr/doc/genes_1155-3219_1995_num_18_1_1277?q=acte+respectueux

Cordialement
Claudine
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femuse
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romana16 ha scritto: 26 gennaio 2019, 17:04 .... plein de cela sur Google ou sur le forum de Geneanet.
.... et pas vraiment de réponse à ma question. ........
.... Pour ne pas risquer d'être déshérité ?
avez vous lu mon poste ?

femuse ha scritto: 26 gennaio 2019, 00:28
ils étaient alors obligés, à défaut de l'accord de leurs parents, de leur "notifier leur projet de mariage", et cela par un acte notarié appelé "acte respectueux".

Le code civil détaillait la procédure à suivre.

......
??? << risquer d'être déshérité >>
n'a RIEN a voir avec heritage

C'ETAIT LA LOI
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romana16
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Bien sûr, Femuse, que j'ai vu et lu votre post. Mais comme je vous le disais, il ne m'apportait rien de nouveau ; quand sur ce forum, la question de l'acte respectueux est posée, c'est la réponse que vous avez fait qui arrive ; or, je souhaitais aller plus loin, connaître l'esprit de la loi, l'intention du législateur quand il a écrit cette loi. Les articles envoyés par Walioun et Zanzigirl vont dans ce sens-là. Ils apportent un complément d'informations bienvenu, qui permet d'approfondir la question et d'aller au-delà du "c'est la loi"..

Par ailleurs, par l'article du Figaro, on apprend, qu'en fait, cette loi est toujours en vigueur. Intéressant de savoir qu'on peut éventuellement s'appuyer dessus. Mais alors pourquoi peut-on lire qu'elle a disparu en 1933 ?

Quant au lien avec l'héritage : imaginons que, bien qu'opposés au mariage de leur rejeton-ne avec l'élu-e de son cœur, les parents laissent faire. Ils peuvent tout à fait ensuite faire comprendre leur désapprobation en agissant au niveau de l'héritage. Le fils ou la fille reçoit sa part héréditaire, donc le minimum légal, mais pas la totalité. Il doit bien exister des moyens de pénaliser les enfants qui n'ont pas voulu entendre raison, enfin celle des parents, justifiée ou pas. Et la succession, surtout quand le parent avance en âge, peut en être un, me semble--il.
dbassanobarat
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Je ne sais si ma réponse vous éclairera tant soit peu, mais on doit pouvoir trouver des raisons à l'opposition des familles:
-Haine ancestrale existant dans un village entre deux lignées, pas question qu'un Capulet épouse une Montaigu, ou pas question qu'un Dupont épouse une Dupond bref la mère reprend les interdits jusqu'au bout.
-Différence de religion ou d'origine: "mon fils tu n'épouseras pas une parpaillote, ou une papiste, ou une Juive "
-Famille qui suppose une "tare" dans la famille adverse : "Il y a une maladie mentale dans cette famille tu ne l'épouseras pas avec mon consentement" ! ou "sa grand tante était boiteuse !"
-La femme (souvent elle) était supposée de mauvaise vie puisqu'elle avait été fille mère précédemment (même si l'enfant a été reconnu au mariage, "Pas de bâtard dans la famille !"
-"Elle en veut à nos sous cette gourgandine"!
etc..etc... les raisons de haine inexpiable ne manquent pas, et il y a des gens qui adorent "avoir la Loi pour eux" et même si cela concerne leur propre enfant ,jouent de toutes les possibilités de l'enquiquiner qu'offre la Loi. Le couple est bien obligé de se conformer à celle-ci.
Peut-être des actes notariés concernant cette branche familiale ,ou des correspondances pourraient vous donner une piste concernant cet acharnement à refuser un consentement , ou alors un peu d'imagination vous fera en écrire un roman...
Cordialement
Dominique
nbernad
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J'insiste; lisez attentivement le texte du lien de Claudine

La réponse y est donnée

Un mariage n'était pas l'affaire d'un couple, ça c'est une vision moderne, c'était affaire d'alliance entre des familles qui "vendaient" leurs enfants à coup de dots, donations
Le mariage était géré comme une entreprise
Les époux se devaient d'être de même rang social; on ne mariait pas 1500 livres à 80 et une brebis et son agneau
On évitait la mésalliance, on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes
Il faut penser que le divorce a été longtemps interdit, autant ne pas se tromper dans le choix du conjoint; même les veufs(ves) qui se remariaient devaient obtenir le consentement des parents encore vivants et à défaut des grands-parents quel que soit leur âge
Ces couples se devaient-ils de s'aimer ?
On peut raisonnablement en douter...........mais l'amitié, l'attachement à l'autre, l'amour venaient sans doute au fil du temps
Il faut penser que les couples allaient vivre chez les parents de l'un ou de l'autre; autant que les parents soient contents de la belle-fille ou du gendre et qu'ils l'aient choisi(e)
L'omnipotence des parents jusqu'à la Loi de 1896 était un frein à la décision personnelle et l'Eglise faisait pression aussi
L'intérêt des familles passait bien avant le libre-arbitre des potentiels jeunes couples
Leur besoin de liberté ne pouvait s'exprimer qu'en s'éloignant du cercle familial
Nadine

"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel. ": Vladimir JANKELEVITCH
romana16
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nbernad,

Tout ce que vous dites est sûrement vrai mais en ce qui concerne "mon" François devant faire présenter par ses notaires parisiens une demande respectueuse à sa mère pour se marier, c'est encore une autre histoire. Je l'ai apprise il y a quelques semaines.
Cet homme de 44 ans vit au Brésil depuis plus de 25 ans. Il y est parti jeune sur les traces de son père et s'y est installé. Le père étant décédé, c'est à la mère de recevoir la demande respectueuse. A lire certains documents, les relations entre la mère et le seul fils qui lui reste, essentiellement sinon uniquement épistolaires, sont bonnes. Mais la mère qui vit seule à Bordeaux s'est vue mettre le grappin dessus par une jeune et ambitieuse personne qui vise l'héritage, et donc n'a de cesse de discréditer François aux yeux de sa mère, et cherchent à les séparer.
walioun
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romana16 ha scritto: 26 gennaio 2019, 19:51.........….Quant au lien avec l'héritage : imaginons que, bien qu'opposés au mariage de leur rejeton-ne avec l'élu-e de son cœur, les parents laissent faire. Ils peuvent tout à fait ensuite faire comprendre leur désapprobation en agissant au niveau de l'héritage. Le fils ou la fille reçoit sa part héréditaire, donc le minimum légal, mais pas la totalité. Il doit bien exister des moyens de pénaliser les enfants qui n'ont pas voulu entendre raison, enfin celle des parents, justifiée ou pas. ………..
Bonjour,

Un couple marié, sans contrat avant les années 1960 mettait ses biens acquis et à venir, dans la communauté du mariage alors qu'après ces années, chacun garde ses acquis et ses héritages à venir. C'est 1965 il me semble.

Question héritage il faut se reporter à l'époque. Mais depuis longtemps en France républicaine le légataire peut léguer à qui bon lui semble, une part de la succession égale à celle fu ou des enfants. C'est la quotité disponible.
Cordialement

Henri

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