Bon week-end très chers lecteurs,
Nous voilà devant l'inventaire d'une personne décédée la veille du Roi Henri IV :
[214–363] Le mercredi 4 août 1610 – Inventaire après le décès de Blanche CHAUDIERE, survenu le 13 mai 1610. A la requête de son mari, honorable homme Nicolas BUON, juré libraire, bourgeois de Paris, demeurant rue du Mont Saint-Hilaire, tant en son nom que comme tuteur et curateur de Blanche, âgée de 8 ans et demi ou environ, Marie, 7 ans, Nicolas, âgé de 5 ans, Pierre de 3ans ou environ et Gabriel BUON, âgé de 6 mois, leurs enfants mineurs. En la présence de Pierre TOURNIER (ou FOURNIER), bourgeois de Paris, subrogé tuteur.
(vue 373) cote 1 : 1601 – Contrat de mariage entre (Nicolas) BUON et Blanche CHAUDIERE. Guillaume CHAUDIERE, marchand libraire juré à Paris et Gillette HACTE, sa femme, père et mère de la future, promettent 1000 écus. Honorable femme Jeanne RONDEL, mère dudit BUON promet pareille somme.
Heureusement qu'il existe de la littérature pour cette famille, car il est malaisé de lire : RIMET RUVIET RUNIET RINNET RUIVET ou RUMET, qui est finalement la bonne graphie.
[214–377] Le 12 juillet 1610 – Inventaire après le décès de damoiselle Charlotte de LOYNES. A la requête de son mari, noble homme maître Nicolas RUMET, sieur de Rumeville et de Fontaines, avocat en la cour de Parlement, et président au siège des Grands Jours du comté des … de France, demeurant rue Saint-Jean-de-Beauvais, paroisse Saint-Etienne-du-Mont, tant en son nom que comme tuteur de damoiselle Charlotte RUMET, leur fille mineure et seule héritière de la défunte. Et en la présence de noble homme maître Jacques de LOYNES, conseiller du Roi et substitut du procureur général, subrogé tuteur de la mineure.
(vue 383) les livres.
(vue 397) cote 1 : 1598 – Contrat de mariage entre le sieur du Fresnoy et de Rumeville (Nicolas RUMET) et ladite damoiselle Charlotte de LOYNES. Damoiselle Marguerite FUZÉE, veuve de défunt noble homme maître Jean de LOYNES, mère de la future, promet 10000 livres.
(vue 398) cote 2 : 1598 – acte entre ledit sieur du Fresnoy et damoiselle Marguerite FUZÉE, et avec elle ledit sieur de LOYNES et Jean de LOYNES écuyer sieur de Berceaux, son frère, et ladite damoiselle Charlotte de LOYNES.
(vue 399) cote 6-1 : 1604 - Rachat de rente le sieur de Voisenon et de Gallande et de la Maison rouge, à cause de damoiselle Marie FUZÉE, sa femme.
(vue 400) cote 6-5 : 1595 – Jean FUZÉE, écuyer, sieur de Voisenon (77950), et Guillaume FUZÉE, écuyer, sieur de Gallandre (Gallande, 77550, Réau), frères, rétrocèdent au profit de ladite damoiselle Marguerite FUZÉE, 100 livres de rente faisant partie de 200 livres et des deux tiers de 150 livres, par ledit défunt sieur de LOINES dès l’an 1582 transporté à défunt Robert FUZÉE, écuyer, sieur de Champdeve, leur tuteur, par forme d’échange.
Cote 6-7 : 1598 – Appert ladite damoiselle Charlotte de LOYNES, au refus dudit sieur du Fresnoy son mari, avoir appréhendé la succession de défunte damoiselle Françoise VERSORIS, veuve en deuxièmes et dernières noces de défunt monsieur maître Guillaume de MAULEVAUX, et en premières noces de défunt maître Gentien de LOYNES, conseiller et avocat en la cour de Parlement, son aïeule.
(vue 401) cote 8-1 : 1596 à Abbeville – Appert Hector RUMET, écuyer, sieur de Beaumaray/Beaumarais, bailli d’Abbeville et prévôt du Vimeu, avoir donné audit sieur du Fresnoy ledit fief du Fresnoy (62770) dit des Fourques, tenu du Roi catholique à cause du bailliage de Hesdin (62140). Cote 8-2 : 1599 - Ratification par François RUMET, écuyer sieur de Buscamp et de Beaucauroy, son frère aîné. Cote 8-4 : 1546 – Lettres de relief dudit fief du Fresnoy au profit de défunt Nicolas RUMET, écuyer, sieur de Buscamp et de Beaucauroy, son père.
Cote 9 : Titres du fief prévôtal de Fontaines. Fief de Belleperche dit de Fontaines. Anne RUMET, sœur dudit sieur du Fresnoy.
(vue 410) cote 13 : 1585 – Il est question du traité de mariage de Jacques d’ARTOIS, écuyer, sieur de Brecqueferel, à présent défunt et de damoiselle Anne RUMET, sœur dudit sieur du Fresnoy, stipulant qu’en cas qu’il n’y eut point d’enfant du mariage, elle survivant, que la somme de 100 livres de rente appartiendrait selon l’ordre de succession à ses frère et sœur du second mariage, entre lesquels ledit sieur du Fresnoy est le premier.
(vue 412) 1603 - Quittance des drogues, médecines et obsèques, déboursés pendant l'espace de 5 mois et plus qu'à duré la maladie de la défunte.
(vue 413) cote 15-9 : 1604 – Quittance au sculpteur pour l’épitaphe de ladite damoiselle Charlotte de LOINES. Cote 15-10 : extrait baptistaire de Jacques, Louis, Marguerite et Charlotte RUMET, enfants dudit sieur du Fresnoy et de ladite damoiselle Charlotte de LOINES.
(vue 414) cote 16-1 : 18 décembre 1593 – Testament et codicille de défunt messire Nicolas RUMET, sieur de Buscamp et de Beaucauroy, conseiller du Roi et maître des requêtes. Et Codicille du 20 septembre 1594.
Cote 16-4 : 1595 – Transaction et partage à Abbeville entre François RUMET, sieur de Beaucauroy, Hector RUMET, sieur de Beaumarais, ledit sieur du Fresnoy, Louis RUMET, sieur de la Houssoie, damoiselles Antoinette et Anne RUMET, frères et sœurs, des propres de la succession dudit sieur de Buscamp et de Beaucauroy leur père.
(vue 414) cote 17 : Extraction des alliances et possessions de noblesse des prédécesseurs dudit sieur du Fresnoy depuis l’an 1200 jusqu’à présent, compris les frère et sœurs dudit sieur du Fresnoy et lui.
(vue 415) cote 18 : 1556 – Provision d’office de maître des requêtes au profit dudit sieur de Buscamp, père du sieur du Fresnoy, en récompense des service par lui faits au Roi en l’exercice de lieutenant général de Montreuil sur la mer.
(vue 416) Ledit sieur RUMET déclare que pour éviter le payement des doubles droits seigneuriaux à monsieurs les comtes et comtesse d’Artois à cause du fief du Fresnoy, que ledit sieur de Beaumarais avait donné audit sieur RUMET, qui n’étaient pas les principaux héritiers présomptifs du défunt sieur de Buscamp leur père, auquel il appartenait d’ancien (?) propres, ledit sieur RUMET aurait quitté ledit fief à Antoine RUMET sieur de Buscamp son neveu, moyennant 400 francs, auquel il avait délivré la plus grande partie desdits titres.
Ouf.
A bientôt
Christophe.