Nicolas MILLET 1626 : 1674


pierredumont
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je vous propose de lire ce que j’ai trouvé sur les origines de votre ancêtre Nicolas MILLET 1626 : 1674 en effet la société généalogique du QUEBEC et les mormons ont validé une information erronée sur son origine à cause d’une homonymie entre une région naturelle : la Beauce ou sont nés les MILLET et un village et le village breton de Beaucé en Bretagne …
Voila :
Beauceron ou Lebosseron est le surnom qui à été donné à Nicolas, à cause de son origine(* )à bord du Saint-Nicolas de Nantes parmi les pionniers qui sont arrivé a Villemarie . Nicolas à ce prénom a cause du saint du jour du 6 décembre 1628 (je possède l’original de l’acte de baptême) et son nom de famille est juste MILLET OU MILAY ..selon la volonté du curé ,
Les parents ,Jacques et Jeanne ,savent signer mais pas écrire dans le sens on nous l’entendons maintenant mais il ont fréquenté les Protestants rescapés des massacres et des intolérances ,qui , eux étaient les bourgeois et les nobles chassés de la paroisse mais propriétaires des fiefs « circonvoisin » (mot beauceron…) , ces dernier savent lire et souvent écrire par obligation religieuse (la bible à été traduite en français à 25 km de Neuville).On peut considérer les Millet comme des catholiques contraints , le village étant protestant à 70 % à la naissance du grand père de Nicolas.
La seule chose exacte c’est que le grand père de Nicolas est Jacques ,ton ancêtre est assurément le grand père de Nicolas mais il manque des actes faute de les avoirs écrit Il n’a pas d’ acte de mariage car les registres n’existe que depuis 1580 .
La seule certitude c’est que les Millet étaient présent dans le village à la fin du XIII éme siècle car un notaire à fait un acte pour un emprunt au nom de « Millet » ,peut être pour l’achat de la charge de meunier (le ban), corporation de classe moyenne de la paysannerie des fief, dépendant d’un noble : les D’Ozereau .entre 1720 et 1850, la famille est encore en meunerie .

J’était, l’été dernier, a l’invitation du musée de a pointe de Callières ( terres de Nicolas, le long de l’ancienne riviere) sur les lieux ou il a vécu et retrouvé sa trace dans les archives et suis aussi correspondant du musée de Bergeronnes pour les objets lithiques taillés des peuples autochtones (au dessus de Talousac).

Je suis à ta disposition pour toutes précisions.

(* ) la Beauce , la vrai…pas celle du Quebec qui doit son nom à un évêque noble…


Eglise St Symphorien ,lieu de baptême de Nicolas


Voila l’article que j’ai écrit pour la revue de mon village :

En l’an 1653

Un Neuvillois Parmi :

« Ces cent hommes [qui] ont sauvé l’île de Montréal et tout le Canada aussi ».


Fils de Jacques Millet et de Jeanne Vincent, née le 6 décembre 1628, c'est probablement la guerre qui , a 24 ans ,chassa Nicolas de Neuville aux Loges. En 1652, c’est la Fronde, L'armée de Turenne (et sans doute le régiment de Carignan bien connu au Canada ) ,assiégèrent et dévastèrent la châtellenerie de Neuville aux Loges et tous les villages alentours pour nourrir les troupes qui encerclaient Etampes. Les témoignages attestent des pillages et des violences subis: ce printemps 1652 .On enterrait plus de 140 personnes au cimetière autour de l’église. :la troupe avait sans doute amené avec elle le fléau dite de la « peste » (ou plutôt du du cholera) et l’été fut caniculaire. Une rare misère poussa des populations à partir .
En tout cas, c'est l'année suivante que Nicolas Millet décida de franchir l'Atlantique avec la centaine de laboureurs et d'artisans recrutés par Jérôme Le Royer de La Dauversière afin de sauver Ville Marie , petit fort de quelques dizaines d’habitants dont 21 étaient encore capables , contre les attaques des Iroquois , de défendre les palissades. Le Sieur de Maisonneuve était rentré en France disant qu'il ne reviendrait à Montréal que s'il parvenait à engager une centaine de recrues.

Le 20 juin 1653, donc, Nicolas, arrivé à Saint-Nazaire. A bord du Saint-Nicolas de Nantes Il reconnaît par-devant notaire avoir reçu 114 livres et 10 sols en avance sur ses gages. C'est un charpentier et il rendra de précieux services en cette qualité dans un modeste établissement où des colons ont déjà reçu des concessions.

On peut présumer que le sieur de Maisonneuve lui en avait promis une, car, le 1er janvier 1657, il signe un contrat de mariage avec Catherine Laurion, fille de Mathurin et de Françoise Morinet déjà deux fois veuve( il y aurai un livre à écrire sur elle…). Elle avait vécu à peine plus de trois mois avec son premier mari, Pierre Vilain, tué par la chute d'un arbre, et moins de dix-huit mois avec son deuxième, Jean Simon, qui s'était noyé après lui avoir donné un fils. Le missionnaire jésuite Pierre Pijart donna la bénédiction nuptiale au couple le 9 avril suivant en présence du major de la place, Lambert Closse. A la fin de l'année, Nicolas signait avec son épouse une convention au profit de son fils prénommé Léonard, qu'elle avait eu de son deuxième mari.

Dès le 27 janvier 1658, le sieur de Maisonneuve concède à Nicolas Millet une terre de vingt arpents « du côté de la rivière Saint-Pierre». Le colon avait pour voisins André Demers, Jean Milot et « la veuve Godé »; cette dernière, née Gadois, avait perdu son mari, Nicolas Godé tué trois mois plus tôt par les Iroquois.

En 1667, les recenseurs se présentent au domicile de Nicolas. Il déclare être âgé de 34 ans et son épouse de 28 ans. Cinq enfants grandissent sous le toit familial dont Léonard, 11 ans, le fils que Catherine avait eu de son deuxième mariage. Le couple met douze arpents en valeur et possède deux têtes de bétail.
Quand Léonard décéda en 1714, il n'avait été père que d'une fille décédée au berceau.

Il eux deux autres fils, Pierre et François, le premier ne vécut que deux ans. les deux filles se marièrent: Catherine en 1671 avec Jean Raynaud et Marie-Charlotte en 1678 avec Jean Lacombe. Nos amis de Montréal préparent actuellement la généalogie de cette descendance.

Nicolas périt tragiquement en 1674 dans l'incendie de sa maison. Déjà veuve de trois maris, Catherine Laurion en choisit un quatrième, en 1676, Pierre Désautels dit « Lapointe », un autre engagé de 1653 et lui-même veuf ,à qui elle devait donner deux fils. Devenue veuve une nouvelle fois en 1708, Catherine ne renouvela pas l'expérience. Elle s'éteignit en 1720.

Acte de naissance de Nicolas Millet



Le sixiesme jour de decembre jour [ de la saint Nicolas ] Nicolas fut baptisé Nicolas filz de Jacques Millet et de Janne Vincent ses peres et meres fur parain Honeste homme Pierre Peron Jehan Bary marraine Phonanne? [ ] douer
(signé)
Peron (paraphe)
L. Guybau (paraphe)

Contrat de mariage de Nicolas Millet et Catherine Lorion



Transcription du texte

Anno Domini 1657 die 9 Aprilis, denunciationibus prae missis, tribus continuis diebus festis, inter missarum solemnia, nulloque legitimoimpedimento detecto, ego Claudius Pijart sacerdos Societatis Jesu, vices agens Parochi Montisregalensis, Nicolaum Millet filium Jacobi Millet et Joanna Vincent, parochiae Neuville au bois, diocesis de Aurelianensis : et Catharinam Lorion filiam Mathurini Lorion et Francisca Morino, relictam
Simo Joannis Simon parochia Ste Soulini, diocesis Rupellensis
interrogavi eorumque mutuo consensu habito, solemniter per verba de praesenti matrimonio conjunxi, prae sentibus testibus notis, dominis Lamberto Closse loci gubernatore, Gilberto Barbier et Jacobo Archambault incolis.

Traduction du texte

Le 9 avril 1657, après les publications faites pendant les messes de trois jours de fête consécutifs sans avoir découvert aucun empêchement légitime, moi Claude Pijart, prêtre de la Société de Jésus, en tant que curé de la paroisse de Montréal, ai interrogé Nicolas Millet fils de Jacques Millet et
Jeanne Vincent, paroisse de Neuville au bois, diocèse d’Orléans et Catherine Lorion fille de Mathurin Lorion et Françoise Morin , veuve de Jean Simon, paroisse Ste Soulle diocèse de La Rochelle et, ayant reçu leur consentement mutuel, les ai solennellement unis en mariage en présence des témoins : sieurs Lambert Closse gouverneur de ce lieu Gilbert Barbier et Jacques Archambault habitants.

Acte de mariage entre Nicolas Millet et Catherine Lorion




Contract de mariage entre Nicolas Milet & Catherine
Lorion du 1er janvier 1657


Par devant nous Jean de St Pere
commis a greffe au tabellionnage de ville Marie
Montreal



Fut presentz en leurs personnes Nicollas Millet fils de Jacques Millet et de Janne Vincent ses perres et meres de la paroisse de Neuville aux bois dioceze d Orleans et Catherine Lorion fille de Mathurin Lorion et de Francoise Morin
ses pere et mere veufe de desfunct Jean Simon a agee de dix neuf ans ou environ de la paroisse de Ste Soule pays d Aulnis d aultre part pour la bonne amitié qu il ont dict avoir entre eux se sont promis et promettent de soy prendre l un l autre par foy et loyaulte de mariage et de s espouser en face de nostre mere Ste Eglise
le plustot que faire ce poura suivant les ceremonies accoustumes et pour touttes conventions matrimonialles les dits futurs espoux se sont raportes a sa coutume de la prevoste et viconté de Paris a quoy il se sont soubmis et soubmettent
Faict au fort dud. Ville Marie en presence de Lambert Closse commandant en lad. Isle et Gilbert Barbier Marin Jannot et Pierre Godin la dite Lorion a declaré ne savoir escrire ni signer
ce premier jour de janvier mil six cents cinquante sept
(signé)
Nilollas Millet L. Closse Gilbert Barbier

Pierre Gaudin (paraphe) Marin Jannot (paraphe)

De Sainct pere (paraphe)

MONTREAL 1653

Acte de décès de Nicolas Millet



Le Neufviesme mars de lad. année a esté enterré le restant du corps de Nicolas Milet Mr charpentier qui avoit este brulé par accident dans les ruines de sa maison le six dud. mois et an led. Milet agé de quarante quatre ans ou environ
(J’ai vu l’original à la Fabrique de la paroisse de Monréal)
______________

Sa famille :

Millet, Jacques
?

1. Millet, Jacques m vers 1614
Vincent, Jehanne

1.1 Jacques b 15-10-1616 Neuville-aux-Bois
m -12-1646 Marie Joigny

1.2 Louise b 08-05-1618 Neuville-aux-Bois
m1 Francois Sailler
m2 André Travasson

1.3 Catherine b -05-1620 Neuville-aux-Bois

1.4 Jehanne b 08-01-1622 Neuville-aux-Bois

1.5 Pierre b 04-03-1623 Neuville-aux-Bois

1.6 Marie b -10-1625 Neuville-aux-Bois


1.7 Nicolas b 06-12-1628 Neuville-aux-Bois
m 09-04-1657 Catherine Lorion, Montréal
d 09-03-1674 Montréal

1.8 Mathurine b 12-04-1630 Neuville-aux-Bois

1.9 Michel b 11-07-1632 Neuville-aux-Bois

1.10 Sébastienne b -06-1634 Neuville-aux-Bois

1.11 Louis b 09-10-1639 Neuville-aux-Bois
d 11-07-1645 Neuville-aux-Bois
on peut ajouter Jehan vers 1631 :

Dans le registre des sépultures de Neuville on trouve au 15/12/1652:
« Ledict jour fut inhumé audict lieu Jehan Millet
fils de Jacques Millet vigneron et de desfuncte Jehanne
Vincent âgé de vingt ans ou environ »

2. Millet, Pierre

Il étaient donc au moins douze enfants ,preuve d’une certaine aisance sociale dans son village

Voilà la base d’une recherche à compléter sur cette Histoire de notre village au XVII éme siècle et celle de la Nouvelle France

Il y a encore beaucoup de familles Millet en Beauce Orléanaise issues de cette famille. La souche dont est issus Nicolas a longtemps été identifié comme « Meuniers du Fief d’Ozereau »
Certains d’entre nous y reconnaitrons leurs ancêtres, ils ont été à Chilleurs aux Bois , Bazoches les Gallerandes, Saint Lyé la Foret et Cercottes , villages voisins ou ils cultivent encore deux des principales fermes

Pierre DUMONT
V.Président de la Maison de la Beauce .
Société Archéologique et Historique de Neuville aux Bois


PS :Merci a Michel Langlois, Josée Tétreault et au autres amis de Montréal pour leur collaboration réciproque à cette recherche qui a fait l’objet d’une édition au Canada pour les 350 ans de la création de Montréal par « la grande recrue »

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