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1962 arrivée à Marseille depuis Alger


calmette91
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Bonjour,
Est ce que quelqu'un saurait comment était organisé l'accueil des "rapatriés" à leur arrivée à Marseille en 1962? J'avais 10 ans et mes parents ne connaissaient personne en France. Existe-t-il des récits, des articles plus ou moins officiels qui expliquent cela?

Merci à tous
Cordialement
Christine
mbicaismuller
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Bonjour

un article qui décrit assez bien cela.

https://www.nouvelobs.com/regions/infos-marseille-13/20120412.REG0949/marseille-1962-le-cauchemar-des-rapatries-d-algerie.html

Plusieurs organisations ou associations (dont certainement la Croix rouge française)
se sont mobilisées pour leur venir en aide après le débarquement.

Je me souviens d'avoir participé à la gare Saint Charles à l'assistance aux rapatriés dirigés sur Paris,
avec mes camarades des Scouts de France.

A Marseille de nombreux projets immobiliers ont vu le jour pour loger cet afflux de population,
d'importantes résidences ont été construites dans les parcs d'anciennes bastides,
des classes ont été créées - souvent dans des préfabriqués.
Un " village Pieds noirs " (Carnoux) a surgi de terre entre Marseille et Cassis
sur un terrain de 270 hectares acheté par une coopérative. Prévu au départ en 1957 pour accueillir
le retour des colons du Maroc à la fin du Protectorat, il se peuple dès 1966 de Pieds noirs d'Algérie.
Une église y est construite, Notre Dame d'Afrique, une croix y est élevée, orientée
en direction de Sidi Fredj en Algérie. Chaque année se déroule une procession jusqu'à la Croix.

Sur la Corniche a été érigé un monument commémoratif représentant une hélice de bateau

Cordialement
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Carnoux.JPG
memorial-des-rapatries.jpg
Ultima modifica di mbicaismuller il 25 maggio 2021, 16:50, modificato 1 volta in totale.
Marie Louise
Mon blog : Mes petites histoires de Marseille et de Provence
http://provenceetmoi.canalblog.com/
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Merci beaucoup, c'est très intéressant, je vais lire l'article
Bonne soirée
Christine
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Christine
walioun
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Bonjour,

En plus de ce qui est dit dans l'article,
Il fallait pour quitter l'Algérie un genre de laisser passer, qui avait été instauré en 1955 et qui a toujours été en vigueur jusqu'à l'indépendance :

Autorisation de quitter l'Algérie en 1962.JPG

Et pour ceux qui avaient eu la chance d'embarquer leurs voitures, il étaient contrôlé à chaque fois qu'ils se déplaçaient avec leurs véhicules, par les gendarmes et la police, qui leurs remettaient une attestation de contrôle, en les incitants à la faire réimmatriculé le plus rapidement possible, après l'avoir fait dédouaner.

img509.jpg
Cordialement

Henri

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Merci wallioum , je ne savais pas qu'il fallait un laisser passer.
Toutes ces informations sont très intéressantes.
Cordialement
Christine
nbernad
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Quelques vidéos de l'INA à propos des rapatriés d'Algérie

https://www.ina.fr/notice/voir/CAF89005355
Nadine

"Si la vie est éphémère, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel. ": Vladimir JANKELEVITCH
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Merci je regarderai
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Cordialement
bricor
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mbicaismuller ha scritto: 24 maggio 2021, 17:48 Bonjour

un article qui décrit assez bien cela.

https://www.nouvelobs.com/regions/infos-marseille-13/20120412.REG0949/marseille-1962-le-cauchemar-des-rapatries-d-algerie.html

Plusieurs organisations ou associations (dont certainement la Croix rouge française)
se sont mobilisées pour leur venir en aide après le débarquement.

Je me souviens d'avoir participé à la gare Saint Charles à l'assistance aux rapatriés dirigés sur Paris,
avec mes camarades des Scouts de France.

A Marseille de nombreux projets immobiliers ont vu le jour pour loger cet afflux de population,
d'importantes résidences ont été construites dans les parcs d'anciennes bastides,
des classes ont été créées - souvent dans des préfabriqués.
Un " village Pieds noirs " (Carnoux) a surgi de terre entre Marseille et Cassis
sur un terrain de 270 hectares acheté par une coopérative. Prévu au départ en 1957 pour accueillir
le retour des colons du Maroc à la fin du Protectorat, il se peuple dès 1966 de Pieds noirs d'Algérie.
Une église y est construite, Notre Dame d'Afrique, une croix y est élevée, orientée
en direction de Sidi Fredj en Algérie. Chaque année se déroule une procession jusqu'à la Croix.

Sur la Corniche a été érigé un monument commémoratif représentant une hélice de bateau

Cordialement
Bonjour,

A Aix en Provence aussi les logements sont sortis de terre en un temps record mais pendant deux ans, il a été difficile pour eux de se loger.

Souvent, c'est la famille qui a hébergé les "rapatriés" mot que je mets entre guillemets car certains n'étaient jamais venus en France et étaient complètement désorientés.

Chez moi, la première vague de rapatriés est arrivée 4 ans avant, de Tunisie. Le temps de les loger, ceux d'Algérie sont arrivés.

Cordialement
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Bonjour,
merci Bricor pour ce commentaire personnel. Effectivement "désorienté" est le mot. Je faisais partie de ces rapatriés avec ma famille, sans connaitre personne à l'arrivee. La mémoire est sélective et je garde peu de souvenirs de cette pèriode, d'où mes questions.
Encore merci, Christine.
bricor
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calmette91 ha scritto: 29 maggio 2021, 11:57 Bonjour,
merci Bricor pour ce commentaire personnel. Effectivement "désorienté" est le mot. Je faisais partie de ces rapatriés avec ma famille, sans connaitre personne à l'arrivee. La mémoire est sélective et je garde peu de souvenirs de cette pèriode, d'où mes questions.
Encore merci, Christine.
Comme les miens, les vôtres étaient italiens, naturalisés français, et ne connaissant pas la France. Il a fallu qu'ils s'adaptent et ils y sont parvenus.
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bricor ha scritto: 29 maggio 2021, 12:40........................Comme les miens, les vôtres étaient italiens, naturalisés français, et ne connaissant pas la France.
Il a fallu qu'ils s'adaptent et ils y sont parvenus. .................

Bonjour,

Le premier de mes ancêtres Français, est arrivé en Algérie, avant 1840 (naissance de son dernier enfant).
Mon premier ancêtre, agnatique, Français y est né en 1850.

Cela ne m'a pas empêché en arrivant en France métropolitaine, pour la première fois, en 1956 (service militaire), d'aller dans une épicerie, pour acheter un paquet de cigarette... :lol:
Cordialement

Henri

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Bonjour
De Henri "Cela ne m'a pas empêché en arrivant en France métropolitaine, pour la première fois, en 1956 (serv militaire), d'aller dans une épicerie, pour acheter un paquet de cigarette s... "
Pourquoi ? Les clopes "militaires " et gratuites n'étaient pas assez "bien" ?

Moi de toutes façons je préfère Port Vendres...
Marseille c'était uniquement pour la caserne du Muy...

Bonne continuation
walioun
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De Henri "Cela ne m'a pas empêché en arrivant en France métropolitaine, pour la première fois, en 1956 (serv militaire), d'aller dans une épicerie, pour acheter un paquet de cigarette s... "
vilaroja66 ha scritto: 29 maggio 2021, 14:59 Bonjour
Pourquoi ? Les clopes "militaires " et gratuites n'étaient pas assez "bien" ?..............
Déjà, entre Alger, Marseille et Belfort (90) j'était toujours en civil, bien que militaire et la solde appelée n'était versée que tous les 15 jours, échu.

Quand aux "troupes" c'est : "faute de grive on se contente de merle".
Et c'est à ma connaissance une cigarette économique, elle ne s'use que si l'on s'en sert, autrement dit, elle s'éteint si on la pose sur un cendrier ou autre. :lol:

Nota : Sont pas gratuites les clopes de l'armée, elle font partie de la paie avec les 2 paquets de tabac de 40Gr.
D'ailleurs en Algérie, on nous donnait l'équivalent argent, et on pouvait en acheter au foyer. Ce qui était plus intéressant.
Cordialement

Henri

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calmette91 ha scritto: 24 maggio 2021, 15:35 Bonjour,
Est ce que quelqu'un saurait comment était organisé l'accueil des "rapatriés" à leur arrivée à Marseille en 1962? J'avais 10 ans et mes parents ne connaissaient personne en France. Existe-t-il des récits, des articles plus ou moins officiels qui expliquent cela?

Merci à tous
Cordialement
Christine
Bonsoir,

je viens de poser la question à une amie qui a vécu le même retour que vous à la même époque bien entendu, et sans doute sensiblement au même âge :

à l'arrivée en France, ils ont été hébergés dans des foyers, pour certains, les femmes séparés des hommes. Ils ont eu un accueil très froid la part de la population acceptant mal cette arrivée des "pieds noirs".

Cordialement

Brigitte
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