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Origine du nom TESTANIERE

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TESTANIERE De l'origine du Nom.

Il faut avoir présent à l’esprit le fait que le territoire qui constitue grosso modo le sud de la France a déjà conquis une espèce d’unité, au moment - Vème siècle- où les hordes franques envahissent la grande plaine qui va de la Mer du Nord au Massif Central.

Cette unité politique correspond approximativement au royaume des Wisigoths, dont la capitale itinérante, se déplace avec sa cour, de Bordeaux à Toulouse et à Arles.

Depuis déjà plusieurs milliers d’années, un brassage des populations a été opéré: Ligures, Ibères, Grecs, Romains,...
De celui-ci naît un type d’homme qui ne ressemble pas au blond gaulois mais qui va donner une certaine unité de population.

Le Sud est alors appelé “ Gallia romana” pour la distinguer de la “Gallia barbara” du Nord.
Les Romains sont installés depuis longtemps dans les contrées. Ils ont amené leur architecture, leur culture et leur droit: le Nord restera longtemps de droit coutumier alors que le Sud est de droit écrit -justinien-. Le français sera la langue romane la moins romane alors que l’occitan reste très proche du latin.

Lorsque les Wisigoths, venant de l’Est, déferlent, ils ne sont déjà plus aussi barbares car ils se sont frottés à la culture romaine en passant par le Nord de l’Italie.
Nous sommes aux alentours de 450-500.

Mais les Francs convoitent le Midi.
Bonne aubaine: les Wisigoths sont hérétiques et dans la mémoire populaire, les Romains ont persécuté les Chrétiens. Clovis, en bon catholique mais surtout en fin stratège politique, propose son bras armé à l’Église, se fait financer la campagne de punition des méchants !

En 507, il bat les Wisigoths à Vouillé (Vienne), tue leur Chef Alaric II et fait une razzia chez les civilisés: “Vive le Christ qui aime les Francs” dit la loi salique.
En fait, une fois l’unité politique du Midi disloquée, les Francs s’occupent peu de s’y installer se contentant de le piller régulièrement. Le Midi devient une colonie.

Or, lorsque les Arabes intègrent le Midi à leur Empire, les Francs voient leur colonie confisquée. Alors Charles Martel entreprend l’expédition que l’on sait en 732 contre les Musulmans, atteint la Méditerranée en 737 et rase, brûle et détruit la résistance de Narbonne en 739.

C’est une surprise -contrairement à ce que l’histoire officielle a toujours voulu faire croire !- car les Méridionaux n’ont jamais trouvé les envahisseurs sarrasins si méchants contrairement aux Francs qu’ils détestaient. Leur présence remonte déjà à quelques années...
Les preuves: en 729, Eudes de Narbonne et l’émir Munuza avaient uni leurs enfants et de l’autre côté du Rhône, le duc Mauront construit une principauté islamo-chrétienne.

Cependant, force est de constater que l’occupation sarrasine ne fut pas toujours pacifique même si sa réputation fut surfaite. La raison en tient au fait que les musulmans s’attaquèrent prioritairement aux biens d’église de façon sacrilège d’une part et aux prêtres qu’ils égorgèrent d’autre part et que, pour conclure, l’histoire de la période fut écrite et rapportée par des clercs et moines qui ne pouvaient qu’être sensibles au massacre de leurs pairs ! (1)

En 973, les sarrasins sont définitivement chassés du Midi. Pour la région de Forcalquier, la libération se fera sous la houlette du Seigneur Maïeul de Cluny . (2)
En juillet 972, sa capture dans les Alpes et plus précisément dans les environs d'Orsières par les Sarrasins de Fraxinetum, entraîne une mobilisation générale de l’aristocratie provençale autour du comte Guillaume. De nombreux objets de culte et d'orfèvrerie du trésor de Cluny furent fondus pour payer sa rançon4. Dès sa libération, le comte Guillaume de Provence organise « au nom de Mayeul » une guerre de libération contre les Sarrasins, qu’il chasse de Provence après la bataille de Tourtour (973). En 993, ce même prince, se sentant mourir le fait appeler à Avignon pour soulager son âme et donner ou restituer à l'abbaye de Cluny plusieurs domaines.

Pour signifier combien à la fin du Xème siècle les pays de langue d’oc étaient séparés du royaume de France par une aversion nationale, on peut lire chez Engels dans “Débat sur la Pologne à la Diète de Francfort” le passage suivant: “La nationalité des Français du Midi n’était au Moyen Age pas plus apparentée à celle des Français du Nord que ne l’est aujourd’hui la nationalité polonaise à la nationalité russe”.

250 ans de présence arabe laissent des traces: les musulmans qui souhaitent rester et ceux que l’on épargne vont devoir prendre nom chrétien et se convertir au catholicisme. C’est ainsi que l’on trouve des noms comme Tardieu (qui signifie venu tard à Dieu), Maurel, Morel, Morello, (dérivés de maure), Sarrazin, Turc, Turcan que l’on trouve souvent en Provence, Teboul comme Abitbol (nom juif sépharade qui vient du tambour), ....

Testanière (Testa neira en occitan avec toutes les variantes teste noire, testa neyre, testa niera, etc..) fut donné en Provence au Xème siècle à une famille qui demeure dans le pays et que son teint basané d'Africain rend reconnaissable.
On retrouve dans la littérature le nom de TESTANIERE (notamment Vuissane TESTANIERE) dans "Montaillou, village occitan de 1294 à 1324" de Emmanuel Le Roy Ladurie.

L’usage du nom sera scellé sous le règne de Saint Louis, période à laquelle on trouve la première trace écrite du patronyme.

Voilà les quelques éléments que je suis en mesure de fournir et qui pourraient utilement être complétés - à moins d’être infirmés- par des historiens travaillant sur ce thème.


Claude TESTANIERE
Le 29 Décembre 2014.
1 «Tant que les lions n’auront pas leur propre histoire, l’histoire de la chasse glorifiera toujours le chasseur», écrivait le grand auteur nigérian Chinua Achebe (1930-2013).
2 Mayeul naît à Valensole en 910 dans une riche famille alleutière de Haute-Provence. Dans son enfance en 916-918, il fuit avec les siens la Provence ravagée par les guerres féodales entre les familles nobles provençales et les familles bourguignonnes amenées en Provence en 911 par Hugues d'Arles, conflits au cours desquels ses parents trouvent la mort3. Il se réfugie en Bourgogne, à Mâcon. Il entre dans le clergé séculier, étudie à Lyon, devient ensuite chanoine de la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon, puis archidiacre.
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Bonjour,

Le forum bistrot est un lieu de discussion. J'ai déplacé le fil dans le forum onomastique

Notez qu'avec autant d'informations vous devriez faire votre chronique familiale comme proposé ici :

https://www.geneanet.org/forum/viewforum.php?f=69835

Cordialement

Brigitte
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Rien à voir avec votre message mais vos contemporains sont trop visibles aux visiteurs.

Avec autant d'informations c'est facile de faire de faux papiers et d'ouvrir un compte en banque à leur nom.

Il vaudrait mieux cocher ici : http://my.geneanet.org/arbre/acces/index.php?view=statut

Si vous cochez "privé" les contemporains de moins de 100 ans seront masqués sous xx pour les visiteurs.

Si vous cochez semi masqué, les prénoms, les noms et les filiations des individus nés il y a moins de 100 ans seront visibles mais les informations confidentielles (dates, photos, lieux et notes) seront masquées.

Vous pouvez augmenter ce nombre d'années jusqu'à 120 ans dans les "réglages experts" ici :

http://my.geneanet.org/arbre/acces/index.php?view=options

Cordialement

Brigitte
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Bonjour,

Je n'ai pas grand-chose à dire sur l'historique, qui me semble assez pertinent. Par contre, son utilisation en anthroponymie me paraît douteuse. Commençons par une erreur : Tardieu correspond à l'occitan tardiu = tardif (bas-latin tardivus). Quant aux très nombreux Morel, Maurel et autres formes similaires, ce sont des prénoms fréquents au Moyen Âge, probables diminutifs de Maur (saint Maur était vénéré dans toute l'Europe occidentale). Reste Testanière (tête noire), qui peut référer aussi bien à la couleur des cheveux qu'au teint, sans pour autant faire allusion aux Maures (même chose pour le nom Nègre). Bref, aucun des noms que vous citez ne peut, sauf exception toujours possible, évoquer un descendant des Maures, y compris Sarrazin et ses variantes, que l'on rencontre souvent dans les Hauts-de-France et en Belgique.
ctestaniere
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Monsieur TOSTI,
Je connais votre site par lequel vous établissez un dictionnaire des noms de famille et leur origine.
Il est bien fait et vous en félicite.
Cependant, il souffre de quelques erreurs.
Par rapport à TARDIEU, dont vous établissez l'origine à TARDIVUS (tardif) je ne suis pas d'accord.
Je suis originaire d'un département où il y a de nombreux TARDIF (dont un de mes anciens instituteurs) et je suis d'accord avec l'interprétation donnée car la répartition géographique du nom laisse peu de doute sur son extension.
Par contre, s'agissant de TARDIEU, a contrario, son aire est clairement située dans ce que l'on peut considérer comme l’Occitanie élargie c'est à dire précisément l'aire d'influence qui fut celle des MAURES.
J'ignore à quelle date fut fixée la graphie du nom TARDIEU, mais souvent celle-ci fut établie sous le règne de Saint Louis (Louis IX) dont on connait l'engagement dans les croisades et pas uniquement contre les musulmans puisqu'il fut à l'initiative du port de la rouelle pour discriminer les juifs. J'infère de cela que le nom TARDIEU a bien pour origine une conversion récente tout comme seront baptisés "marranes" les juifs convertis au catholicisme au XVème siècle.
Donc je persiste dans mon interprétation tout comme je maintiens ma version pour MAUREL dont l'aire de répartition géographique fait peu de doute.
La graphie du "EL" final vient de la traduction écrite de la diphtongue "èu" en provençal et en occitan : on prononce "maurèu" et on écrit "maurel". On retrouve cela dans de nombreux noms.
Tout comme je maintiens mon interprétation pour les noms dérivés de SARAZIN ou SARRAZIN . le teint noiraud ou basané ne suffit pas à camper l'origine du nom. A noter, que ce nom (ou sobriquet au départ) est moins usité et son aire de répartition géographique plus diffuse ce qui laisserait penser que son utilisation fut plus tardive peut être au XVème siècle.

Bien à vous.
Claude TESTANIERE
sdv1976
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Bonjour,
Vu qu’on ne connaîtra jamais le fin mot de l’histoire, le plus important est de rester modeste et de se garder de prendre ses hypothèses pour autre chose qu’une idée parmi d'autres.

Je vous écris depuis l’ancienne “Gallia barbara” (vous voulez dire la Gallia Belgica ? Là où César lui même devant se justifier auprès de son ego d’une guerre moins facile qu’espérée voyait les barbares si grands, si robustes, si déterminées, si bien nourris presque) et je vous avoue ne connaître de sous la Loire que des histoires qu’on raconte ( :?: ).
Plus sérieusement, je me méfierai des grands récits linéaires qui racontent de bien belles histoires; à la vérité leur examen résiste rarement aux faits.

De votre côté, votre récit est bien ficelé et de lecture très agréable (j’y ai appris plein de choses) mais c’est tout de même un peu fort en cacao d’appuyer, par exemple, une aversion des pays de langue d’oc au 10ème siècle vis à vis des Francs en convoquant Engels, où pendant ce millénaire qui les sépare, il y aurait eu au moins mille raisons de faire détester le Nord par le Sud.

250 ans de présence arabe laissent probablement des traces ; depuis la fin du 10ème siècle jusqu’à la fixation des noms, environ 2 siècles plus tard, peut être que ces traces devraient être recherchées plutôt du côté des toponymes ?

Moi personnellement je ne vois pas de désaccord de sens entre le Tardieu de Jean Totsi qui viendrait de tardif et votre Tardieu (venu) tard à Dieu ;
On peut toujours y voir une conversion tardive à la religion des maîtres, et selon votre histoire passionnante et bien ficelée, c’est tentant et attirant, mais cela reste une supposition difficilement affinable, quand bien même j’admets suite à votre exposé qu’il y avait sans doute en Occitanie d’alors sinon un entrechoc de religions du moins des « déjà convertis » et des « à convertir ».
Cela dit, les logiques d’attribution des noms ou prénoms ou surnoms n’étaient peut être pas toujours aussi logiques et directes.

Dans les deux cas, on aurait tardif dans le sens « qui se manifeste ou qui a lieu tard, après le temps normal » (dictionnaire).
On pourrait alors autant envisager – toujours par supposition invérifiable – d’autres explications à ce « retard » que la seule conversion religieuse : un lieu dit d’une vallée plus froide où les cultures étaient plus lentes ; des gens qui habitaient si loin du marché qu’ils arrivaient les derniers pour vendre leurs produits...

Je vois sur une carte de France (géoportail, Cassini) qu’il y a un hameau Les Tardieux en Haute Garonne - tiens donc: un toponyme Tardieux dans le cœur de l'Aquitaine - , Tardes dans la Creuse, Tardets-Sorholus dans les Pyrénées atlantiques, un lieu dit Le Tard (Saint Séverin) en Charente, un Tard bengut dans l’Aude (Belflou).
On trouvera aussi un Tard-à-dîner, dans la Vienne (Avanton) – il vaut bien une médaille celui-là; plus au Nord, un Tardais dans l’Eure et Loir (Senonches), dans le Perche, en terrain de langue d’oïl et aussi un Tardais dans l’Eure (Tillières-sur-Avre) ; enfin, bien plus loin au nord, Tardinghen (Pas-de-Calais) dont l’étymologie (wikipedia) pourrait être -inga = « les Gens » ; -hem « maison, foyer », Tard- ou Dardus : nom de personne.

Pourquoi pas encore envisager les maintes possibilités qu’expriment les différents sens du mots au 12ème et 13ème siècles : impuissant ou lent (à agir, à venir), simple d’esprit, paresseux, nonchalant...
à tardif dans le dictionnaire (Trésor de la langue française – en ligne), pour l’étymologie on lira
Étymol. et Hist. 1. 1re moit. XIIe s. « (d'une personne) lent à agir » tardis a + subst. (Psautier de Cambridge, 144, 8 ds T.-L.: tardis a forsenerie [ad furorem tardus]); 2e quart XIIIe s. tardif a + inf. (Evangile des domées, 113, 25, ibid.: tardif a croire); 2. a) ca 1160 « (id.) qui vient trop tard pour pouvoir agir » (Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 1644); b) ca 1200 « (d'une chose) qui vient trop tard » (Moralium in Job, éd. W. Foerster, p. 354, 4); 3. ca 1200 « qui se situe à une heure avancée de la nuit », de la journée» hore tardive (Li Dialoge Gregoire lo pape, p. 76 ds T.-L.); 4. ca 1223 « qui se meut, avance lentement » ici, n. propre Tardis li limaçons (GAUTIER DE COINCI, Miracles, éd. V. Fr. Koenig, 2 Mir 27, 505); 1342 (Renart le contrefait, 14374 ds T.-L.: Comme lymechon fu tardive [une beste]); 5. a) 1549 « paresseux, nonchalant [segnis] » (EST.); b) [1552 tardif a comprendre (EST., s.v. tardus)] 1561 « qui comprend lentement » esprit tardif et hebeté (CALVIN, Institution chrestienne, Genève, I, 14, p. 10); c) 1694 « qui n'est en sa perfection que tard, qui présente un retard dans son développement » esprits tardifs (Ac.); 6. a) 1538 « (d'un fruit) qui vient tard à maturité » (EST., s.v. serus, serotinus: [poma] tardives, Qui meurissent apres le temps et Saison); 1636 foin tardif (MONET, p. 871 a); b) 1551 « qui se produit tard dans la saison » pluye tardive (CALVIN, Bible, impr. J. Crespin, Osée, VI, p. 274 b); c) 1636 « né après ceux de son espèce » agneau tardif (MONET, p. 871 a). Du b. lat. tardivus (Notes tironiennes, éd. W. Schmitz, 57, 94 d'apr. W. HERAEUS ds Arch. für lat. Lexicogr. t. 12, 1902, p. 74), dér. de tardus « lent »; le sens « tardif » s'est développé postérieurement dans la lang. parlée, le mot propre étant serus.

Bonne nuit,
Stéphane
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Bonjour,

@ Claude Testanière,

l'origine de ce nom est certainement très importante mais pourriez vous tenir compte du message d'alerte que je vous ai écrit le 8 février.

Vous faites courir à vos proches des risques d'usurpation d'identité.
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Merci Stéphane pour votre contribution,

Je remarque que vous écrivez " 250 ans de présence arabe laissent probablement des traces ; depuis la fin du 10ème siècle jusqu’à la fixation des noms, environ 2 siècles plus tard, peut être que ces traces devraient être recherchées plutôt du côté des toponymes ? ".

Ce fut fait mais pas que.
En effet, La Londe des Maures, tous les Mortagne, Castel Sarrazin, Montmaur, Roquemaure attestent assez de la chose.

Mais encore plus probant est le fait qu'il y a deux fois plus de noms d'origine arabe dans la langue française que d'origine gauloise. (https://www.seuil.com/ouvrage/dictionnaire-des-mots-francais-d-origine-arabe-salah-guemriche/9782020932691).

Bonne journée.
Claude
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